Les photomosaïques de Joël Moens de Hase naissent en 2011. Elles sont rapidement repérées par un public national et international, très réceptif.
Il inscrit sa démarche artistique dans une véritable course à l’image opérée, dans un champ d’action particulier : internet. . Il y a parcouru plus de 20 millions d’images, sélectionné 100 000 d’entre-elles, qu’il a rognées une à une. . Il utilise ensuite des logiciels puissants et répète certaines opérations incessamment jusqu’à ce que l’ensemble de ces particules lui fasse sens esthétiquement. Ses œuvres sont donc composées de milliers de minuscules photos qui leur donnent de la profondeur et une impression d’infini.
Leur lecture est donc à double dimension, tant au niveau du fond (il s’agira d’une image concrète ou d’une dimension symbolique) que de la forme (selon que le spectateur se place près de l’œuvre ou prenne du recul). Après la première impression de beauté, de sensualité, chacun y va de sa propre interprétation. Son art questionne, sans provoquer et incite le spectateur à se dévoiler, sans le vouloir. Au-delà du souci d’esthétisme, il étonne, fait voyager, et séduit par son originalité.
Son œuvre est un véritable hommage à la femme, créatrice, objet de désir. Joel y dépeint les diverses formes d’amour pour son élégance, sa sensualité, sa force et son caractère émancipé.
Son art digital reflète une société hyperconnectée dans laquelle l’appareil photo remplace la toile, Internet, la peinture et le logiciel se substitue aux pinceaux.